DSF est éligible à l'assurance-vie

MADAGASCAR

Présente à Madagascar depuis 2008, Douleurs Sans Frontières soutient les patients souffrant de douleurs chroniques, de maladies graves ou en fin de vie, tout en renforçant durablement les compétences des équipes de santé locales.

Dans un pays où l’accès aux soins spécialisés reste limité, notre équipe agit au plus près des hôpitaux et des communautés, en apportant un accompagnement médical, psychologique et social adapté aux besoins de chacun.

Nous menons des actions essentielles : prise en charge de la douleur, soins palliatifs, santé des femmes, écoute psychosociale et suivi des patients, tout en formant les soignants à travers des programmes universitaires, des ateliers pratiques et un accompagnement sur le terrain.

En étroite collaboration avec le Ministère de la Santé, les hôpitaux de référence et les partenaires locaux, DSF contribue à structurer un véritable système national de lutte contre la douleur et à améliorer l’accès aux soins pour les plus vulnérables.


Chaque intervention menée à Madagascar porte la même ambition : transmettre un savoir-faire, soigner humainement et renforcer les capacités des acteurs de santé pour demain.

Madagascar peine à se remettre des conséquences de la crise sanitaire liée à la Covid-19, qui a annulé près d’une décennie de progrès en matière de réduction de la pauvreté. 

Selon la Banque mondiale, le taux de pauvreté extrême reste préoccupant, touchant environ 81% de la population.

Ces conditions socio-économiques difficiles ont un impact direct sur l’accès aux soins. Le système de santé malgache reste sous-financé et en sous-effectif, avec des infrastructures vétustes. L’accès aux traitements est limité, en particulier pour les personnes en situation de grande précarité, comme les femmes et les enfants.

Les établissements pénitentiaires sont également durement touchés par ces crises. La surpopulation carcérale, la détérioration des infrastructures, le manque de personnel pénitentiaire et les conditions sanitaires précaires aggravent la vulnérabilité des personnes détenues. L’accès aux soins médicaux en prison reste un défi majeur, malgré les efforts de l’État pour renforcer les ressources du ministère de la Justice.

Depuis 2008 : Début de mission et premiers appuis hospitaliers

DSF s’installe à Madagascar et accompagne les équipes hospitalières dans la prise en charge des douleurs physiques et psychologiques. L’association met en place les premières consultations et visites intrahospitalières dédiées à la douleur.

2008–2015 : Structuration de la prise en charge et formation des soignants

Mise en place des dispositifs de suivi des patients, écoute psychosociale, formations multi-thématiques et création du Diplôme Universitaire (DU) Douleur à la Faculté de Médecine d’Antananarivo, qui devient une référence pour les professionnels du pays.

Un partenariat durable se renforce avec le Ministère de la Santé et les CHU (9 hôpitaux concernés).

2016–2020 : Approfondissement du suivi à domicile & plaidoyer national

DSF développe un dispositif de prise en charge à domicile pour les patients douloureux et/ou en fin de vie et contribue à l’élaboration du Plan national de lutte contre la douleur, tout en renforçant la formation des formateurs et le transfert de compétences aux acteurs locaux.

2021–2022 : Extension des activités : santé carcérale et renforcement institutionnel

En réponse à la crise Covid, DSF devient maître d’œuvre du projet d’amélioration de la santé en milieu carcéral, piloté par le Ministère de la Justice. Les actions de sensibilisation, d’hygiène, de suivi médical et psychosocial sont étendues aux établissements partenaires.

Depuis 2023 : Santé des femmes et développement de filières spécialisées

La mission s’élargit vers la santé des femmes : dépistage des cancers féminins, soins gynécologiques, prévention des violences, santé sexuelle et reproductive.

Les soins palliatifs, la formation des soignants et le suivi des patients douloureux se consolident dans les CHU partenaires.

2024 : Consolidation des projets AFD et renforcement des compétences nationales

La troisième phase AFD permet de structurer durablement les filières douleur, soins palliatifs et santé des femmes, tout en renforçant les capacités des équipes hospitalières et universitaires sur l’ensemble du territoire.

MPPSPF

Le Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion des Femmes à travers le renforcement de la plateforme nationale de lutte contre les violences basées sur le genre, et dans les mécanismes d’alerte et de prise en charge des victimes, ainsi que dans le suivi et l’écoute des victimes dans les régions ciblées. 

MINSANP

Le Ministère de la Santé Publique de Madagascar pour le renforcement des établissements des soins de santé sur la prise en compte des violences basées sur le genre et violences gynécologiques et obstétricales et le renforcement des capacités du personnel soignant dans la prise en charge des victimes, ainsi que sur l’amélioration de la prise en charge de l’accouchement sans douleurs et des cancers gynécologiques.

Le Ministère de la Justice de Madagascar en vue de l’appui et du soutien juridique auprès des centres d’accueil et d’écoute des victimes de violences basées sur le genre.

Ordre National des Sages-Femmes et des Psychologues

L’Ordre National des Sages-Femmes de Madagascar en ce qui a trait à l’humanisation des soins pratiqué par le personnel de santé et des praticiens traditionnels notamment lors des formations sur l’accouchement sans douleurs afin de favoriser les soins bientraitants et lors des sensibilisations auprès des praticiens traditionnels. L’Ordre National des Psychologues de Madagascar sur la prise en charge psychologique des victimes de violences basées sur le genre.

Partenaires du consortium Mikolo Aina

EKAR-SANTE/CES anime les activités de santé, d’hygiène et d’amélioration et de suivi de la prise en charge des patients Tuberculose/VIH/Paludisme. Le Pavillon Sainte Fleur intervient dans la prise en charge spécifique de la santé des femmes. Grandir Dignement assure le suivi de la prise en charge de la santé des mineurs et Jardins du Monde dans la région Diana, favorise la résilience de la santé des personnes détenues via l’utilisation des plantes médicinales et sur la mise en place d’une AGR.

 

 

Ils nous accompagnent également dans la mise en œuvre de nos projets : 

Le Ministère de la Justice, le Ministère de la Santé Publique, la Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire, la Direction des Instituts de Formation des Paramédicaux, les OSC intervenant en milieu carcéral, le consortium du GRET intervenant sur les mêmes établissements complémentaires (Protection et Nutrition/EHA), l’association AKANY AVOKO, TOHANA et SAMEVA pour la formation des formatrices de couturières.

Nos partenaires financiers : 

L’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Agence Française de Développement, Axian.

 

Nos activités

Prise en charge de la douleur et soins palliatifs

Nous prenons en charge la douleur et les maladies chroniques grâce à des consultations, un suivi à domicile et un accompagnement psychologique, pour améliorer la qualité de vie des patients les plus vulnérables.

Santé des femmes

Nous accompagnons les femmes enceintes, les patientes atteintes de pathologies gynécologiques douloureuses ou de cancers féminins, à travers des actions de prévention, de dépistage et de suivi médical et psychosocial.

Formation et renforcement du système de santé

Nous formons les professionnels de santé et renforçons les structures locales pour améliorer durablement la prise en charge de la douleur, la santé des femmes et la santé mentale dans tout le pays.

Santé en milieu carcéral

Nous intervenons dans les établissements pénitentiaires pour améliorer l’accès aux soins, l’hygiène, la prise en charge psychologique et les conditions de vie des détenus, en soutenant également la réinsertion et les capacités du personnel.

Les visages de DSF Madagascar