Pollution de la santé et de l’air à l’intérieur des habitations

Environ 3 milliards de personnes continuent de faire cuire leurs aliments et de chauffer leur logement au moyen de combustibles solides (à savoir le bois, les résidus agricoles, les déjections animales, le charbon et le charbon de bois) dans des foyers ouverts ou des poêles qui fuient. Il s’agit pour la plupart de personnes pauvres, vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

Ces combustibles et méthodes de cuisson produisent de forts niveaux de pollution de l’air dans les logements, qui mettent en jeu une multitude de polluants nocifs pour la santé, notamment de fines particules de suie qui pénètrent dans les poumons en profondeur. Dans les habitations insuffisamment ventilées, la teneur en particules fines dans la fumée domestique peut atteindre une concentration 100 fois supérieure aux niveaux acceptables. Les femmes et les jeunes enfants, passant le plus de temps près de l’âtre, sont particulièrement exposés.

Chaque année, 4,3 millions de personnes meurent prématurément de maladies imputables à la pollution de l’air à l’intérieur des habitations, qui résulte d’une utilisation inefficace de combustibles solides (selon les données de 2012) pour cuisiner. La répartition de ces décès par cause est la suivante:

  • 34% accidents vasculaires cérébraux
  • 26% cardiopathies ischémiques

Lire l’article en entier

 

Source : OMS